Ichtus Magazine s’inspire de beaucoup de choses et la nature en est une. Les plantes, les fleurs, la composition et la matière, l’essence créatrice, les paysages, l’environnement biophysique, le monde minéral, l’eau, le feu, la terre et l’air. Tant de choses nous inspirent quotidiennement pour créer et innover. La nature permet l’émerveillement, elle permet le voyage. Elle nous fait admettre notre petitesse face à l’immensité de la création. La fleuriste Lila Noir Atelier nous permet également de nous en rendre compte.
Nous sommes également dotés de talents, de dons et de capacités qui nous permettent de créer, mais aussi de comprendre que nous sommes tous uniques avec des particularités et des caractéristiques propres. La puissance créatrice de la vie nous permet également de comprendre que notre identité n’est pas dans ce que nous faisons, mais dans ce que nous sommes. Nos talents ne sont pas notre identité. Elle se trouve dans nos valeurs et voit son essence s’accomplir au travers de lois universelles et naturelles érigées par Dieu.
Nous avons grandement été touchés par le travail de Mailys, fleuriste à son compte depuis peu, sous le nom de Lila Noir. Son énergie positive est retranscrite dans ses créations et nous avons pris plaisir à saisir sa vision, ses inspirations et ses rêves.
Quand Maëlys créé, elle oublie tout le reste. Il n’y a plus qu’elle et ses fleurs, qu’elle manipule avec dextérité, ne faisant qu’un.






Laissez-vous inspirer :
« Cela fait un an et demi que j’ai lancé mon entreprise. J’ai fait des études en histoire de l’art à l’école du Louvre. L’art fait vraiment partie de moi, mais je me suis rendu compte au cours de mon cursus que l’art n’était plus quelque chose que je voulais développer. Dans le même temps, je faisais que me répéter que dans une deuxième vie, je serai fleuriste. Je me suis dit, bon Mailys, a priori tu en as qu’une et si tu en as une deuxième, tu ne t’en rendras sûrement pas compte (rire).
J’ai commencé a regardé dans le passé pour savoir ce qui me plaisait réellement ça a été la vraie révélation quand j’ai remarqué que j’aimais les fleurs depuis toute petite. Quand j’étais petite, on apportait toujours des fleurs quand on allait chez les gens et j’étais littéralement absorbée et fascinée chez le fleuriste. Je regardais tout, les gens, les gestes de la fleuriste, les fleurs… ce que je ressentais à ce moment-là étant enfant, j’arrive encore à le ressentir aujourd’hui. »
Mailys a quand même terminé son cursus d’histoire de l’art et a commencé son CAP en alternance pendant un an. Elle a d’abord travaillé avec une fleuriste qui travaillait entre autres avec une wedding planner américaine et qui organisait les mariages en France.
C’est ainsi qu’elle a commencé à développer ses capacités et en apprendre énormément sur ce métier qui la passionne tant.
Une deuxième expérience professionnelle auprès d’un fleuriste parisien dans le 6e arrondissement a permis d’approfondir ses connaissances concernant les fleurs françaises et de saisons. Cela lui a permis de consolider ses convictions, car Mailys a grandi en étant sensibilisée à écologie.
Après cette expérience, elle a décidé de partir 8 mois en Asie.
« Après avoir vécu à Paris dans un 12 m2, je me suis sentie enfermée et j’avais besoin de répondre à l’appel de la terre. J’avais besoin de liberté et d’espace, je suis donc partie en Inde, au Japon et en Asie du Sud-Est. Pendant mon voyage j’ai rencontré mon ex et je suis partie avec lui en Australie parce qu’il est australien. J’ai travaillé chez une fleuriste ou j’ai aussi appris beaucoup de choses. Je suis enfin rentrée en France, sans argent, chez mes parents, pour finalement me décider à venir vivre sur Marseille. »
Mailys a choisi Marseille pour sa lumière, sa chaleur et parce qu’elle s’y sentait particulièrement bien. Elle a développé son entreprise ici.






« le côté brut de Marseille m’a convaincue, mais je ne veux pas romaniser ce côté brut justement, car c’est une ville pleine de contraste. On y trouve du très riche, mais aussi du très pauvre et ça m’agace de cooliser le côté un peu sale et dégueu de la ville alors qu’il y a des gens qui le subissent. Sur les photos Instagram des Parisiens, ça fait stylé, mais ce n’est pas que stylé. Bref, c’est une autre sujet (rire). »
Elle s’est lancée sans trésorerie en achetant son premier bouquet chez un fleuriste pour faire ses propres compositions et ses photos. Elle a également construit son site afin d’avoir une visibilité sur le web en faisant les choses « à sa sauce » comme elle nous dit si bien.
« Je ne cherche pas forcément à me démarquer. Je ne cherche rien du tout. Les fleurs c’est ma vie et je veux juste faire ce que j’aime le plus en gagnant de l’argent. »
Mailys créé en se servant de ses émotions. Elle se nourrit des livres, de la peinture, de la nature, un pur qui s’effrite, la musique… Toutes les choses qui lui apportent une émotion particulière lui permettent de créer ses bouquets sans forcément obéir à des règles. Cela vient naturellement.
Ses adresses favorites à Marseille : Toutes les montagnes, notamment le belvédère de Marseilleveyre, l’Épicerie l’Ideal, la mer, les Eaux de Mars, Igologie



Nicolas Lopez
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