Comment surmonter l’angoisse des fêtes de fin d’année ? 

Les fêtes de fin d’années apportent leurs lots de consolation grâce à l’atmosphère qu’ils véhiculent. Cependant, ils dévoilent aussi un autre message significatif pour beaucoup. En effet, les repas de Noël sont une source d’angoisse pour de nombreuses personnes. Comment éviter de se laisser submerger par cette énergie ? 

Le mois de décembre se vit différemment selon les expériences et personnalités de chacun.e.s. Bien que ces 30 jours soient remplis de magie grâce aux décorations, aux chansons ou encore aux cadeaux choisis minutieusement, ils révèlent aussi une part de nous totalement stressée. En réalité, l’atmosphère de Noël se pare d’une énergie puissante qui pousse les individus à choisir l’espoir afin que les perspectives de l’année suivante puissent être de bons augures. Cela étant dit, il en est tout autrement pour les personnes qui pensent le contraire. 

L’organisation des courses et des cadeaux, mais aussi la pression des conventions sociales, peut être une source d’inquiétude. Cela s’appelle la natalophobie, ou phobie de Noël. En effet, la peur de la solitude, les soucis financiers, ou encore les problèmes familiaux en sont les principaux acteurs. Ces traumas souvent issus de notre enfance prennent place au sein de notre corps grâce à des émotions désagréables. Nous parlons bien d’émotions désagréables et non pas négatives. Les émotions sont ce qu’elles sont. Nous n’avons pas besoin de les ranger dans la case du bien ou du mal. Nous invalidons les émotions que nous ressentons quand nous les déclarons mauvaises. Cette vision manichéenne nous empêche de les vivre pleinement afin de les accepter et de les laisser être. 

Le corps émotionnel, le protecteur dont on se passerait bien ?

Finalement, nous ôtons tout poids, toute honte et toute culpabilité quand nous nous donnons le droit de ressentir une émotion. La première étape est d’accepter tout ce que nous ressentons sans les faire perdurer. Choisir de demeurer dans l’instant présent est une clé fondamentale. L’idée est de développer une maturité personnelle afin de ne pas permettre à cette expérience de nous jeter dans un chaos émotionnel. Les personnes ayant grandi dans des environnements dysfonctionnels en sont les principales victimes. 

Les traumas issus de l’enfance surviennent au travers de réactions induites par nos émotions. Quand nous nous sentons submergés, le corps fait remonter à la surface les histoires qui y sont stockées. Cette activité subconsciente est le moyen qu’il trouve pour recréer l’univers familial dans lequel il a évolué. Le corps prend ça pour de la protection et ne répète en réalité qu’un schéma. Celui qu’il connaît. Ces troubles générationnels guérissent au travers d’une communication saine* ou encore par la copie de mécanismes équilibrés que nous retrouvons chez des personnes stables. Vous pouvez également comprendre comment réguler vos émotions en en cherchant la source. Laisser les autres ressentir ce qu’ils ressentent est aussi extrêmement libérateur. 

Que faire ?

Quand l’angoisse arrive, respirez et prenez une pause. Montrez à votre corps qu’il n’a pas à réagir comme on lui a appris durant son enfance. Le but de votre système nerveux est de vous protéger. C’est en cela qu’il va créer des émotions puissantes telles que l’angoisse, la peur ou encore le stress, pour vous prévenir d’un certain danger. Cette menace vient du passé, mais votre corps n’a pas appris à la gérer. Vous pardonner et créer un engagement envers vous-même, envers votre corps que vous allez l’aimer et être gentil.le avec lui est le commencement du lâcher prise. Vous invitez la paix dans votre vie en agissant de la sorte. 

* Pour les personnes avec des troubles plus profonds, la thérapie semble plus adaptée. 

La nourriture de pleine conscience : catalyseur d’un esprit et d’un corps en pleine forme pour passer de bonnes fêtes.

Les repas copieux et les délicieux nectars qui accompagnent les fêtes sont synonymes de plaisir, voire même de joie. Malheureusement, ils peuvent être aussi le moyen de générer des troubles digestifs, et donc de l’angoisse. L’alcool par exemple est la boisson par excellence qui désinhibe et exacerbe les émotions déjà présentes. En réalité, il est primordial de faire le choix de manger et de boire en étant pleinement conscient de ces actions. La pleine conscience nous permet de demeurer dans le moment présent afin de savoir que « nous sommes ». La clé pour mener une vie plus sereine et plus joyeuse est de comprendre que quand nous sommes conscient.e.s de ce que nous faisons, c’est-à-dire concentré.e.s sur le présent, nous demeurons dans un état d’esprit fondé sur l’être et non l’avoir

Par exemple, vous pouvez manger lentement en cherchant à identifier vos sensations. En effet, distinguer les différentes saveurs et textures de votre plat en intensifie l’expérience et vous stabilisera dans le moment présent. 

En bref, il s’agit d’apprécier vos fêtes et non pas d’agir machinalement. Posez votre fourchette après chaque bouchée et mangez jusqu’à ce que vous soyez satisfait.e, pas plus, pas moins. Quand vous mangez doucement, vous permettez à votre corps de se sentir plein avant de tomber dans l’orgie gastronomique qui vous fera du mal. Il en est de même pour l’alcool. Savourez ce que vous buvez dans le but de découvrir des saveurs. Appréciez l’odeur, la texture et les matières. La joie frappe à la porte des cœurs qui savent apprécier leur vie telle qu’elle est maintenant. 

Établir des barrières et des limites afin de protéger notre équilibre et éradiquer l’angoisse. 

Certaines règles essentielles favorisent l’équilibre et la stabilité. Par exemple, nous avons la responsabilité d’entretenir la flamme de notre bonheur. Les autres ne peuvent pas nous rendre heureux, il est de notre ressort de faire les meilleurs choix pour que cela arrive. La vérité est que votre entourage n’est pas là pour vous sauver. Seule la création d’habitudes saines permet de rendre votre vie plus heureuse. D’ailleurs, découvrez comment avoir accès au bonheur dans cet article. 

La stabilité émotionnelle passe par la création de barrières saines. Elles se matérialisent par le pouvoir de dire non quand c’est nécessaire. La première personne qui doit aller bien est vous-même, car vous ne pouvez pas donner ce que vous n’avez pas. Par ailleurs, il est également important de ne pas chercher la validation extérieure pour se sentir aimé.e. Fonder notre comportement sur le fait de vouloir plaire aux autres, c’est éviter d’assumer qui vous êtes. 

Prendre les choses personnellement et faire des suppositions négatives sur les éventuelles situations qui pourraient arriver sont également des comportements à proscrire. Protéger votre équilibre c’est entamer une relation d’amour avec vous-même et arrêter de laisser les autres manipuler votre esprit et vous contrôler au nom de l’amour. Vous pouvez trouver le courage de poser des questions afin d’exprimer ce que vous voulez réellement. La communication positive c’est s’autoriser à dire clairement les choses avec tact afin d’éviter les incompréhensions, la tristesse et les drames. 

Il est possible pour vous d’apprécier ces fêtes en arrêtant d’analyser les situations et en comprenant que vos pensées ne sont pas vous, mais souvent le résultat de traumas passés. Votre essence, votre être, votre noyau sont faits d’amour et là où l’amour réside, l’angoisse ne peut plus avoir d’emprise. Ici, 6 pratiques pour éliminer le stress

Passez de merveilleuses fêtes. 

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Nicolas Lopez.

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