L’Internaute traduit la colère par un courroux excessif, un emportement incontrôlable qui se manifeste par de l’agressivité. Comment venir à bout de cette haine qui nous ronge afin d’accéder à un niveau de conscience plus élevé ?
La colère est puissante et s’avère être destructrice. Les personnes qui l’expérimentent voient leur vie bouleversée. Justement, c’est à nous que nous faisons le plus de mal quand nous choisissons de céder à la colère. Par ailleurs, la paix avec laquelle nous évoluons tous les jours est inhérente à notre nature. De fait, la colère nous empêche de vivre une vie pleine, une vie bonne. Elle plonge les individus dans la solitude, car cette émotion éloigne tous les éléments positifs de notre vie. De plus, si la haine permet aujourd’hui d’éloigner nos potentiels ennemis, il n’est pas garanti que d’autres surgiront à nouveau.
Si la colère est une émotion, cela veut dire qu’il est possible de la maîtriser et tout commence par un choix. En réalité, cette expérience est d’abord physiologique et n’atteint le cerveau que pour la rendre réelle seulement après. Nous pouvons déjà affirmer que notre mental ne discerne pas si une émotion et vraie ou pas. L’idée est donc de nous dissocier mentalement de l’émotion qui nous accable. En effet, le simple fait de nous identifier aux émotions leur donne du pouvoir. D’autres choix se proposent à nous, découvrons-les ensemble.
Dissocier le mental de nos émotions
Réussir à se dissocier de nos émotions est une activité très efficace pour reprendre le contrôle de notre existence. La paix, la patience ou encore la joie naissent quand nous comprenons que nous ne sommes pas cette colère. Il s’agit donc de savoir prendre du recul et de l’observer. Servons-nous de notre esprit pour qu’il fasse une analyse de ce qui se passe en nous, sans jugements. Ce même esprit, complètement dissocié de l’émotion, est la conscience. C’est-à-dire que l’esprit est simplement conscient de l’activité émotionnelle qu’il arrive à identifier, il n’est pas elle.
L’esprit nous fait comprendre qu’il n’est pas la colère, mais seulement la conscience qui voit agir la colère. Cela signifie que la pleine conscience, en d’autres termes, le moment présent, ne vit que pour le maintenant, or maintenant, tout de suite, personne n’a de problèmes. Cette technique très saine permet d’affronter l’émotion en question d’une part, mais aussi de ne pas l’étouffer d’autre part. Bien entendu, cela est applicable pour toutes les émotions qui vous dérangeront.
Nos pensées attisent ou éteignent la puissance d’une émotion
Si les émotions sont d’abord physiologiques, sachez que c’est dans la tête que le film mental se poursuit. En effet, quand nous sommes attentifs à nos pensées, nous comprenons que la plupart d’entre elles ne sont pas « nous ». Elles sont en réalité une partie de nous et agissent en fonction de l’environnement, des circonstances et bien entendu de nos émotions. La partie de notre mental qui est vraie se libère quand notre désir de vivre en pleine conscience naît. Elle se dévoile effectivement quand nous nous focalisons dans le moment présent.
Cet ancrage subtil se manifeste par une concentration intentionnelle sur l’activité que nous faisons, la personne que nous écoutons ou encore par l’observation de notre respiration. La méditation et la prière sont effectivement des outils précieux pour apprendre à vivre le moment présent. Elles nous ancrent dans le présent et nous connectent à notre être intérieur, là ou sont présentes les sources de la vie, mais aussi le Divin.
Il est complètement possible de maîtriser notre colère pour notre bien et celui des autres. Par ailleurs, il est scientifiquement prouvé que l’entretien d’une colère sur le long terme provoque des problèmes cardiaques. En effet, notre cœur est le foyer de nos émotions et nous le fatiguons quand nous laissons les sentiments qui nous font du mal l’envahir. Écouter son cœur, c’est mieux prendre nos décisions, c’est se choisir en premier pour établir de bonnes limites saines. Quoi qu’il en soit, retenons que le voyage qu’est notre vie est plus intéressant quand nous devenons émotionnellement matures.
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