Le Larousse donne une définition intéressante du lâcher-prise, bien qu’incomplète. En effet, il précise qu’il s’agit d’une méthode qui consisterait à se libérer psychologiquement pour échapper au désir de tout maîtriser, mais il ne dit pas comment.
Nous évoluons tous et toutes avec des désirs, des besoins, mais aussi des rêves à réaliser, ou encore des objectifs à atteindre. La question qui se pose est, comment est-il possible de tout mettre en œuvre pour accéder à ce que nous voulons, tout en ne nous perdant pas. Le danger avec les passions et les buts, c’est qu’ils peuvent nous noyer. En effet, réaliser ses rêves, c’est passer avant tout par la case de la réalisation de soi. Le succès atteint les personnes qui souhaitent premièrement voir les autres réussir. Elles veulent également changer, elles se remettent en question et améliorent la qualité de leur vie. Cette manière de voir la vie permet à notre être de trouver son dharma, ou sa destinée, et de l’accomplir avec ferveur, audace et surtout, dans la paix.
En réalité, le lâcher-prise se niche dans un équilibre qu’il est impossible de trouver en cherchant. En effet, le lâcher prise est un état d’être qui repose sur la confiance que nous portons en la Vie, Dieu, ou l’Univers. Quand nous nous en remettons à l’Intelligence infinie en croyant que toutes choses concourent à notre bien, nous sommes sur la bonne voie. L’idée n’est pas de croire que nous n’avons rien à accomplir pendant que le Grand Tout nous ouvre toutes les portes. En fait, il est nécessaire, voire vital, de travailler comme si tout dépendait de nous pendant la réalisation de nos vœux, prières et intentions. Finalement, lâcher prise c’est croire au mektoub. C’est choisir le sacré. C’est vivre avec enthousiasme, plaisir et joie de voir de notre cœur nous dicter le chemin vers notre accomplissement. Lâcher prise, c’est laisser notre âme nous guider, car elle sait.
Lâcher prise, c’est croire que le sacré est en tout
Le sacré se vit au travers de l’amour que nous mettons dans tout ce que nous faisons, disons et pensons. Un enfant le comprend très bien. Ce dernier vit constamment dans la joie parce qu’il est amour et qu’il considère que tout ce qu’il voit, touche, dit et ressent est sacré. La nature aussi nous enseigne que le sacré est à la portée de la personne qui est capable de vivre la solitude sans se laisser démolir par elle. En effet, la nature trouve sa liberté dans le silence et dans la retraite, l’isolement. Elle pousse et donne ses beaux fruits, ses plus belles fleurs, parce qu’elles se concentrent sur le maintenant, et rien d’autre.
En réalité, le sacré se vit au travers des choses les plus simples. Nous compliquons nos vies par nos raisonnements, nos questions, nos pourquoi et nos comment. Si nous nous contentions de vivre comme si chaque jour était un nouveau commencement, une page vierge, le passé et le futur n’auraient plus de maîtrise sur nous. Vivre en croyant que tout est sacré, c’est choisir de vivre le moment présent. C’est contempler sans jugement. Oui, c’est oser réaliser ses rêves en comprenant que les chutes ont plus à nous apprendre que les réussites. C’est choisir de trouver l’équilibre entre la lumière et l’obscurité.
Ce que nous jugeons négatif peut en réalité cacher la porte de notre liberté pour lâcher-prise.
Ne méprisons plus le doute, la crainte ou l’angoisse, car sans eux, nous ne serions pas les personnes que nous sommes aujourd’hui. L’équilibre, c’est considérer la clarté tout autant que l’obscurité, sinon cette dernière n’existerait pas. Soyez doux.ce envers vous-même. Aimez-vous. Considérez que l’intégralité de ce que vous faites, dites et pensez est sacrée afin que l’enthousiasme vienne frapper à la porte de votre cœur.
Vous êtes fait.e.s pour cette vie, mais il n’y a que vous pour décider de le croire. Utilisez le pouvoir de la gratitude pour gravir les montagnes, où les contourner, tout dépend de ce qui est prévu pour vous, car il n’y a rarement qu’un seul chemin. En tant que créatures merveilleuses, prenez autorité sur votre vie et choisissez d’être gentils.lles avec vous-même pendant le voyage
lâcher prise, c’est vivre l’instant présent
Quand nous choisissons de nous concentrer pleinement sur le moment présent, le passé et le futur ne peuvent plus avoir d’emprise sur nous. D’ailleurs, le mental se donne un sens et nous procure une (fausse) identité quand il se focalise sur ces derniers. En effet, si nous partons du principe que l’un n’existe plus, et que l’autre n’est pas encore réel, pourquoi le mental se focaliserait sur d’éventuels scénarios ? De plus, ces schémas mentaux sont le plus souvent négatifs. Ils nous desservent.
Quand nous nous concentrons sur l’ici et maintenant en dirigeant nos pensées sur ce que nous sommes en train de faire, la discussion que nous sommes en train d’avoir, bref le moment que nous vivons, nous ne donnons plus de pouvoir au passé et au futur. Le présent est l’une des clés qui permettent de diminuer l’ego au profit de notre essence, de notre noyau. Finalement, notre réelle identité paraît quand nous laissons le présent être ce qu’il est, c’est-à-dire présent.
Le lâcher-prise n’est pas le je-m’en-foutisme, car la racine de la rancœur se cache derrière une telle attitude. En réalité, le lâcher-prise est une décision, celle de vivre intentionnellement pour aujourd’hui. Bien entendu, cela n’empêche pas d’imaginer le futur ou d’essayer d’atteindre des objectifs pour une réalisation personnelle, professionnelle ou spirituelle, au contraire, mais nous ne nous identifions plus à eux. Bref, le présent est la clé.
Une vie cohérente, l’indice que nous sommes sur le bon chemin du lâcher-prise.
Il est possible de savoir quand nous sommes sur le chemin qui est fait pour nous. Ce sentier peut avoir l’apparence de la bonté, mais aussi l’apparence du mal, car même les crises que nous traversons nous servent de tremplin pour comprendre que quelque chose nous attendait déjà. L’état d’esprit avec lequel nous avançons détermine souvent la saison ou la période de temps que cela va prendre.
En réalité, l’idée est de comprendre que tout nous sert. La Bible, tout autant que d’autres manuscrits anciens, affirme que toutes choses concourent à notre bien. Une fois ancrée, cette vérité fondamentale peut être une réelle aide quand nous traversons des périodes sensiblement compliquées. L’idée n’est pas de regarder aux écritures avec un œil réprobateur, mais plutôt comme des bouquins qui divulgueraient des lois universelles. Ces lois se trouvent également dans le Coran ou encore dans la Bhagavad Gita.
En bref, quand nous sentons que notre vie ne correspond pas à nos attentes, ces manuscrits nous aident à saisir que quoi qu’il arrive, nous pouvons nous en référer à Dieu, ou l’Univers, qui est en nous, pour prendre nos décisions. Certes, de nombreuses lois issues des textes anciens ne correspondent plus à l’époque que nous vivons, mais elles sont essentielles pour saisir la puissance des valeurs universelles et des principes qui composent le monde. De nombreux codes sociaux définissent la réussite. En effet, selon eux, si nous cochons toutes les cases que la société a établies, nous avons une recette du succès. Cette dernière dépend de notre visibilité ou de nos possessions. Il s’agit donc d’une vie ou le faire et l’avoir sont plus importants que l’être.
En réalité, une vie de succès se détermine par notre propension à choisir de prendre soin de l’intérieur avant l’extérieur, et le reste peut éventuellement suivre.
C’est même très probable. Avoir un esprit d’abondance, c’est penser que nous sommes déjà complets.e.siècle C’est croire que nous sommes déjà prêt.e.s pour la vie qui est faite pour nous. C’est choisir une vie où les valeurs universelles sont notre boussole.
Quand nous focalisons notre regard vers le cœur, nous comprenons que les choses les plus importantes sont l’amour, la paix et la joie. D’ailleurs, ces fruits sont déjà à l’intérieur, parce que Dieu s’y trouve déjà. Le « Royaume des Cieux », comme il est cité dans la Bible, est à l’intérieur de nous. Par conséquent, chercher à l’atteindre est peine perdue.
Finalement, il n’est pas nécessaire pour nous de chercher des solutions extérieures pour trouver un équilibre à notre vie, bien que ce soit un choix pour beaucoup, et c’est OK. Par contre, si nous prenons le temps de regarder attentivement la création que nous sommes, nous comprenons que nous sommes déjà des divinités. Le lâcher-prise se trouve dans tout cela.
- Atelier » petit déjeuner de pleine conscience » à l’Annexe by Le Bunker des Calanques — 55,00 €.
Nicolas Lopez
[…] du bien, en plus d’être beaux. Bien entendu, les bijoux de guérissent pas. Ils sont un complément à la vie équilibrée que chaque individu crée en fonction de ses choix et de ses valeurs. Composés de pierres […]
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