L’espoir est le sentiment qui nous pousse à attendre quelque chose avec confiance. Elle est sœur de la foi, de la confiance et du désir. En effet, elle permet de voir dans l’invisible ce que seul le cœur est capable de visualiser sans preuve ni confirmation.
Nous sommes faits pour nous réaliser. L’espèce humaine cherche le dépassement de soi et la transcendance. Elle la trouve généralement dans ce qu’elle fait, construit et façonne. Par exemple, le travail, la construction d’une famille ou bien encore au travers d’une vie spirituelle dévouée. Ces éléments créent l’univers dans lequel les humains trouvent du réconfort et un équilibre. Ils ont tous un point commun : l’espoir. C’est par lui que les choses se dessinent et que nos vies se composent. L’espoir est ce qui positionne notre essence vers une vie meilleure, vers une vie pleine, une vie bonne. Mais comment faire pour activer l’espoir quand les problèmes et les incertitudes arrivent ? Comment garder espoir quand les choses vont mal ? Est-il bon d’être toujours positif ?
Bien entendu, la positivité est un immense pouvoir. Les personnes qui l’utilisent orientent leur esprit vers les solutions et ce qu’ils peuvent faire pour recentrer leur énergie vers leur noyau, autrement dit leur essence interne. La positivité s’active grâce à l’espoir que des jours meilleurs arrivent et que chaque nouvelle journée est une bénédiction. Quand est-il de la négativité ? Est-elle seulement mauvaise ? A priori oui, mais pas toujours, car si cette dernière existe, c’est qu’elle a un but. En effet, sans problèmes, pas de miracles. Sans soucis, pas de solutions. L’énergie négative permet les recommencements et les transformations. Elle sculpte la personne que nous sommes jusque dans nos retranchements.
L’obscurité a du sens tout comme la lumière, il suffit, grâce à l’espoir, d’en accepter l’existence sans forcément en chercher le sens.
La beauté de la vie se manifeste quand nous comprenons que de bonnes et de mauvaises choses arrivent à tous sans forcement d’explications. Tout comme les plantes naissent grâce à une graine plantée sous terre, nous passons parfois par des périodes plus ou moins longues complètement dans le noir. Ces saisons permettent à cette plante à un moment donné de sortir de terre pour devenir ce à quoi elle est appelée. Il en est de même pour nous. Nous sommes en transformation permanente et devenons chaque jour les personnes que nous sommes censées être si nous arrêtons de croire que le négatif n’est pas aussi important que le positif.
En réalité, avoir espoir c’est avoir foi en la vie. C’est choisir de croire que toutes choses concourent à notre bien. L’espoir trouve son refuge entre les sphères du positif et du négatif. Cultiver cette atmosphère active notre esprit vers une vision ou l’unité règne. En effet, nombreuses sont les personnes qui développent une vision manichéenne des choses au cours de leur existence. Elles croient en une vie où la dualité domine. Créée par notre société, cette fiction pousse les individus à croire qu’il y a le bien et le mal et que rien n’existe entre les deux. L’univers est sans aucun doute trop large et assez complexe, pour le réduire à cette simple pensée.
Nous sommes faits pour la vie, nous sommes faits pour triompher, c’est inscrit en nous, et dans toute forme de vie présente sur Terre. Par exemple, nos blessures se régénèrent toutes seules. Cela signifie que la première intention à laquelle est prédestiné notre corps est la santé.
Nous sommes faits pour être heureux, en bonne santé, baignés d’amour et de lumière.
L’espoir se cultive également au travers de nos croyances. Nous savons que nous devenons ce que nous croyons, pensons et disons. Nos croyances forment la dimension de notre vie. Elles consolident notre réalité et façonnent notre vision du monde. Rien n’est plus fort qu’une croyance. En effet, si nous croyons profondément que notre identité est d’être des personnes incapables, disgracieuses, voire maudites, c’est ce que nous serons. Comment savoir si une croyance est bonne pour nous ? C’est simple. Il suffit de se demander si elle vous rend heureux maintenant, si elle rend heureux les autres et si elle vous rapproche de la personne que vous souhaitez être.
Il est possible de jauger la température de notre vie en regardant à nos croyances. Comment ? En s’interrogeant sur nos valeurs. Ce qui est important pour nous, ce sur quoi nous mettons toute notre attention, sont les choses que nous considérons comme indispensables. Que ces choses soient bonnes ou mauvaises, peu importe, car en réalité, nous leur donnons tout pouvoir à partir du moment où nous leur donnons toute notre concentration. Nous ne pouvons pas nous débarrasser d’un problème en nous focalisant dessus. En fait, nous pouvons éradiquer une situation délicate en détournant notre attention du sujet vers la lumière. En d’autres termes, vers de nouvelles valeurs, celles qui sont faites pour nous.
Nos valeurs se situent là où nous pouvons grandir et nous épanouir. Parmi de nombreux textes sacrés anciens, la Bible en dévoile de très belles qui peuvent être un ancrage pour les fondations que nous voulons construire. Le livre saint les nomme « les fruits de l’esprit ». Cela signifie que quand nous adoptons ces valeurs dans notre quotidien, nous garantissons à notre vie l’espérance d’une transformation sûre et radicale. « L’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, douceur et la maîtrise de soi » sont les valeurs par excellence à chercher et à faire fructifier intentionnellement.
L’espoir se cultive avec un état d’esprit ou demeure l’abondance
L’espoir meurt quand nous pensons que nous allons manquer de quelque chose. Bien entendu, de nombreuses personnes sont dans le manque, c’est indéniable. Les rapports sociaux dévoilent que 2,5 milliards de personnes vivent avec moins de deux dollars par jour. C’est effarant. Néanmoins, quand nous focalisons notre attention sur ce que nous avons déjà, nous permettons à notre fréquence interne de raisonner avec l’Univers, avec Dieu. De ce fait, nous permettons à notre essence d’être reconnaissant pour ce que nous avons et ce que nous sommes. Ce processus ouvre les portes de l’abondance. En effet, la gratitude est une clé fondamentale pour activer les richesses que la vie a en réserve pour nous.
L’espoir est la sœur de la gratitude. L’une ne va pas sans l’autre. Conjuguées, elles forment un cercle vertueux qui enracine notre être vers une vie pleine, une vie bonne. Plus nous nous sentons complets et abondants, plus l’espoir se manifeste. Les portes qui étaient jusqu’alors fermées s’ouvrent miraculeusement, les projets fleurissent, l’argent afflue. Quand nous sommes satisfaits de ce que nous sommes et de ce que nous faisons, nous ouvrons les portes de l’aisance, de la prospérité et de la générosité. En effet, l’abondance n’existe pas sans générosité. La complétude, c’est-à-dire le fait de savoir que nous n’avons pas besoin de moins ou de plus, nous fait nous sentir suffisants, assouvis et contents, cela multiplie l’abondance. Quand nous sommes sûrs et certains que le manque n’existe pas, nous sommes plus généreux, bienfaisants et désintéressés. Bien entendu, tout dépend de l’intention avec laquelle vous prenez vos décisions.
Finalement, l’espoir est un choix qui se cultive tous les jours de manière réfléchie et calculée. Développer une attitude fondée sur l’espérance relève en effet de notre capacité à voir le bon là où il ne se trouve pas. Cela nécessite une dose de magie, de valeurs bien choisies et de foi, celle qui déplace les montagnes comme disait Jésus, et d’autres maîtres avant et après lui.
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Nicolas Lopez