Les Dîners Insolites reviennent du 28 juin au 31 juillet 2023 

Initié par MPGastronomie, les Grandes Tables et Provence Tourisme organisent de nouveau 22 dîners en Provence. Les chefs de la Région Sud reprennent les emblèmes du terroir provençal afin de proposer des plats originaux tout en gardant l’ADN de ce qui fait le sud. 

Le territoire ensoleillé de la Provence possède de belles adresses gastronomiques et c’est précisément ce thème que les chefs loueront durant tout le mois de juillet. En effet, 3000 convives sont attendus afin de découvrir ces dîners insolites. Vous pourrez découvrir au travers de cet éventail gourmand à partir du 6 juin sur le site mpgastronomie.fr l’intégralité des chefs et des lieux. Toutefois, nous vous révélons ci-après les cuistots qui tiennent la tête d’affiche. La Provence est authentique, naturelle et lumineuse et c’est justement sur ces valeurs que voguent les chefs et les cheffes du territoire.

Particulièrement étonnants, les lieux où les invités pourront déguster les mets succulents des cuisiniers véhiculent émotions et sensations. Des espaces naturels, des sites industriels, mais aussi de domaines viticoles, agricoles ou encore oléicoles, vous accueilleront pour vous faire passer un moment savoureux singulier. Le but de ces Dîners Insolites est de favoriser la connexion entre les plats et l’environnement. Ils vous proposent de créer un lien entre le patrimoine architectural, culturel et artistique provençal de chaque endroit avec les éléments gustatifs que les chefs réaliseront pour vous. En réalité, il s’agit d’une invitation à venir vivre une expérience. 

1 à 9 © La Chambre Ichtus / 10, 11 © Caroline Dutrey

Les Chefs présents et les lieux : 

Digue du large, Marseille

Axel Guillem, Mercredi 28 juin

Ce jeune chef marseillais a fait ses classes au lycée Bonneveine-Passédat. Il débute son parcours au Sofitel Palm Beach puis devient le tout jeune chef du Château de la Pioline, à 23 ans. Il va ensuite ouvrir avec son frère The Cooker avant de prendre les cuisines de la Casa Pietra et d’Urban Kitchen. Puis il ouvre La Table de l’Ours et enfin Origines. Sa cuisine enthousiaste est bistrotière dans sa plus noble expression. Axel Guillem trace un chemin singulier, plein de sa passion pour sa ville et pour ses produits.

Christian Ernst, Jeudi 29 juin

Voilà un chef qui a profondément marqué les 20 dernières années marseillaises. Au Charles Livon, il fut de ceux qui firent basculer Marseille dans la modernité. Ses assiettes vives et exigeantes étaient celles d’un hussard qui embarquait avec fougue son terroir et son histoire. Cet hyper-actif aux multiples talents s’installe ensuite au Rowing-Club, surplombant le Vieux-Port, sa passe et le lointain. Il multiplie les initiatives aussi bien avec les crèches ou les écoles que lors de grands repas autour du monde. Il développe même une boisson autour du safran. Insaisissable et passionné, comme sa ville.

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Adel Dakkar, Vendredi 30 juin 

Il dit de sa cuisine qu’elle est simple, généreuse et ensoleillée. Cet auvergnat, formé à Vichy, nourrit une passion débordante pour la cuisine depuis sa plus tendre enfance. Il va se former aux côtés de Yannick Alléno***, au Cheval Blanc** à Courchevel, puis auprès de Denis Fetisson à Mougins, avant de s’envoler aux Etats-Unis pour une expérience aux côtés d’Arnaud Lallement***. Il revient au Cheval Blanc pour un poste de 1er sous-chef avant d’intégrer le casting de la 6e édition de Top Chef. Il tombe alors amoureux de Marseille où il est aujourd’hui chef exécutif de l’hôtel NHow sur la Corniche.

Laurène de Souza, Samedi 1er juillet

Passionnée par l’art sous toutes ses formes, brillante touche- à-tout, Laurène De Souza, qui officie chez Regain, puise ses idées dans des techniques et des cultures de tous horizons. Issue du milieu de la mode, elle décide de se lancer dans la cuisine en 2016. CAP en poche, elle accumule les expériences et devient très vite cheffe de cuisine dans plusieurs établissements parisiens (le Perchoir Ménilmontant, …). En recherche constante du goût et de l’esthétisme, dialoguant avec le terroir, sa cuisine décalée fait la part belle à la spontanéité et à la créativité.

Pauline Lagon , Jules Girandon, Dimanche 2 juillet

Ils se sont rencontrés à Lyon, elle la bourlingueuse reconvertie et passée par Copper Roots et lui le cuisinier aguerri qui officia notamment à La Maison Clovis. Ils ont choisi comme un défi de s’installer à Marseille et ont opéré un coup de maître en créant Copains, rue de Lodi. Leur succès ne se dément pas depuis leur ouverture. Ils y distillent une cuisine vivante, juste et pétillante qui a su séduire aussi bien le public que les critiques.

Hugues Mbenda Lundi 3 juillet

Il a grandi dans la cuisine du restaurant de sa mère à Kinshasa, en République démocratique du Congo. C’est là qu’est née sa passion pour la cuisine. Il a ensuite ciselé son parcours de grandes maisons en grandes maisons. Taillevent**, Apicius*, Le Violon d’Ingres*, les Sources de Caudalie**. En 2019, il décide d’ouvrir son premier restaurant à Marseille avec son frère, l’Orphéon avant d’ouvrir en 2023, Kin puis Libala. Là, il délivre une cuisine brillante faisant dialoguer France et Congo. Sa cuisine en fait l’un des chefs les plus en vue du territoire puisque La Liste vient de le sacrer “talent le plus prometteur de l’année”.

Valentin Raffali, Mardi 4 juillet

Voilà un autre grand espoir de la cuisine de demain. Il tient aujourd’hui les rênes du Livingston à Marseille. Il débute la cuisine à 15 ans et fera ses premières armes chez le MOF Serge Chenet, Entre Vigne et Garrigue* dans le Gard. Puis ce sera l’Australie, l’Angleterre et la Suisse avant de débarquer à Marseille. Il intègre alors les cuisines des Fenêtres avant d’atterrir à l’Alcyone* auprès de Lionel Lévy. Puis viendra la rencontre d’Harry Cummins qui venait d’ouvrir la Mercerie avec Laura Vidal, dont il deviendra le bras droit. Depuis ils ont ouvert ensemble le Livingston où ce créatif “à n’en plus finir” dit toute sa passion pour la cuisine et les produits.

Parc Château de Florans, La Roque-d’Anthéron

Emeric Corbon, Jeudi 6 juillet

Enfant du village qui a toujours su qu’il voulait devenir cuisinier, il va se former auprès de quelques-uns des grands talents du Sud. Christian Peyre** tout d’abord, à la Maison où il restera sept ans avant de rejoindre les cuisines du MOF Serge Chenet, Entre Vigne et Garrigue*, puis celles de Michel Kayzer, Alexandre**, et Edouard Loubert à la Bastide de Capelongue**. Il décide alors de revenir au pays pour ouvrir sa première affaire, le Jas où il propose une cuisine au plus près des goûts de la Provence et du potager. Sa belle cuisine empreinte d’un classicisme élégant fait vibrer son terroir.

Jérôme Raffaelli, Vendredi 7 juillet

Il a déjà eu plusieurs vies. Après 15 ans de cinéma où il fut notamment assistant-réalisateur de l’Immortel ou de Taken, Jérôme Raffaelli décide de vivre son autre passion la pâtisserie, plus précisément la pâtisserie végétale et végan. Il ouvre alors sa boutique Oh Faon ! à Marseille qui rencontre d’emblée un véritable succès, jamais démenti depuis. Distinguées à de nombreuses reprises, ses créations gourmandes portent en elles une histoire, une pensée ou une émotion. Il relève pour cette date le défi insolite, que nous lui avons confié, de cuisiner tout un repas, à lui le pâtissier, en suivant les chemins savoureux de ses inspirations.

Maraîcher de Bimont, Vauvenargues

Valentin Small, Lundi 10 juillet

Ce jeune chef marseillais a commencé son parcours au Ruhl avant d’intégrer les cuisines de Lionel Lévy à l’Alcyone. Il va seconder David Mijoba au Bistrot du CAM dont il prend les rênes pendant un an. Il décide alors de partir pour un long voyage en Asie du Sud-Est avant de revenir seconder Xavier Zapata chez Madame Jeanne, puis Jérémy Bigoud au Péron et Paul Langlère chez Sépia. Valentin décide ensuite de s’affranchir du quotidien d’un même restaurant en enchaînant les résidences (Ventrus, Divigne, …) en France ou à l’étranger. Ce dernier développe également Eima avec son associé.

Frioul, Marseille

François Roche, Mardi 11 juillet *

Parisien d’origine, breton de cœur et marseillais d’adoption, ce jeune chef s’annonce déjà comme un des talents très prometteurs du territoire. Formé à Ferrandi, il débute sa carrière dans deux grandes maisons françaises, les Crayères** et Septime*. Puis viendra la rencontre avec Grégory Marchand, Frenchie. Il devient chef de l’adresse londonienne avant de devenir chef exécutif de tout le groupe. Il choisit ensuite de s’installer à Marseille pour y ouvrir son premier restaurant. Il fait partie de cette génération pour laquelle la cuisine est véritablement un dialogue avec le vivant.

Lascours, Roquevaire

Auregan Dean, Mercredi 12 juillet

Cette jeune cheffe d’origine normande s’est tout autant formée à la cuisine à Rouen qu’en boucherie, à Toulouse. Après un passage auprès de Ella Aflalo chez Yima, puis chez Opera Zoizo, elle décide d’ouvrir son propre lieu avec Matthieu Zurcher, Bouillon, en plein cœur du Camas, en décembre 2021. Elle y fait la part belle à la viande et aux traditions charcutières et tripières, mais plus encore aux cuisines de grands-mères et à cette cuisine généreuse et populaire qui sont tout à la fois le cœur des bouillons justement mais aussi de la cuisine provençale.

Domaine du Bagnol, Cassis

Nicolas Sintes, Samedi 15 juillet

Ce chef cannois vient de prendre la direction des cuisines des Roches blanches à Cassis. Sa jeune carrière a commencé dans de très belles tables de la Côte d’azur, puis ce sera l’étranger chez Denis Martin au Beau Rivage à Lausanne et chez Daniel Boulud** à New-York. Il y deviendra sous-chef avant de rejoindre Christophe Bacquier*** au Castellet. Après Saint-Tropez en tant que chef, puis Megève aux Fermes de Marie, son arrivée à Cassis est un retour à ses racines méditerranéennes.

Les Chapelles, Istres

Pierre Hochart, Dimanche 16 juillet

Ce jeune chef, natif des Ardennes a fait ses classes à Lyon avant de passer par les cuisines du Westminster du Touquet avec William Elliott et du Louis XV d’Alain Ducasse. À 26 ans, il ouvre son premier restaurant à Aix-en-Provence, en 2015, les Vieilles Canailles. Depuis son ouverture, il enchante la ville de sa belle cuisine tout autant bistrotière qu’inspirée et créative. Sa technique confirmée se fait toujours oublier derrière le goût et la joie de l’assiette.

Mas Rouge, Les Baux-de-Provence

Julien Richard, Lundi 17 juillet

Un des futurs grands noms du territoire. Ce toulousain, passé par les cuisines de Michel Guérard, a dirigé les cuisines du Grand Hôtel de Saint-Jean-de-Luz et de la Mère Germaine à Châteauneuf-du-Pape ou plus près, des Maisons d’Arles. Il vient d’ouvrir son premier restaurant, à Arles, le Seize. Ce chef explore de nouvelles techniques culinaires, toujours au service du goût et des produits. Il a démontré sa grande technicité et sa recherche de l’excellence en remportant deux des principaux prix culinaires, le Taittinger en 2016 et le Prosper Montagné en 2018.

Isle Saint Pierre, Arles

Sébastien Saiz, Mercredi 19 juillet

Ce jeune chef talentueux a ouvert l’Antonelle en 2019. Il avait jusqu’alors perfectionné sa cuisine auprès d’Armand Arnal, à la Chassagnette* ou à New York, avant d’assurer l’ouverture de l’Arlatan. Dans son bistrot, petit par la taille, mais grand par le goût, il délivre une cuisine vivante, inspirée parfois des grands classiques et toujours au service des produits de son territoire.

Château d’Avignon, Saintes-Maries-de-la-Mer

Or Michaeli, Jeudi 20 juillet

Ce chef baroudeur est originaire d’Haïfa. Il se forme en Israël avant de venir à Paris. Il passe, en 2008, par le Cordon Bleu puis intègre la brigade des Ombres au Quai Branly. Ce sera ensuite l’Agapé* avec Yohann Lemonnier, puis le Pied à Terre* à Londres. Il ouvre ensuite son premier restaurant à Tel Aviv avant de s’installer pendant quatre ans à Barcelone. Il arrive enfin à Arles et assure l’ouverture de l’Hôtel Voltaire avant de prendre la direction des cuisines de Golda à Marseille. Là il y distille une cuisine levantine et méditerranéenne d’une grande vivacité et surtout pleine de joie.

Domaine Grand Boise, Trets

Julia Sammut, Lou Chapuis, Dimanche 23 juillet

Julia Sammut est née dans une marmite. Longtemps journaliste, sa passion pour les produits l’amène à ouvrir au cœur de Noailles son premier lieu, unique, joyeux et passionné comme elle. À L’Epicerie l’Idéal, on rencontre des producteurs, des cuisiniers, des auteurs, des vignerons et des clients passionnés depuis sept ans déjà. Et de l’autre côté de la rue, au Restaurant l’Idéal, c’est Lou Chapuis aux fourneaux ! Jeune cheffe inspirée et gourmande, elle cuisine les produits de l’Idéal avec poésie et justesse. L’assaisonnement chevillé au corps.

Domaine de Villemus, Jouques

Minou Sabahi, Lundi 24 juillet

Minou Sabahi est une jeune cheffe franco-iranienne. Elle a commencé la cuisine à 25 ans par la pâtisserie avant de rejoindre les cuisines des enthousiasmants Pères populaires, à Paris. Puis elle assurera l’ouverture de Fulgurances à l’Entrepôt. Elle décide ensuite de s’installer à Marseille pour rayonner de projets en projets culinaires. Sa belle cuisine vivante fait la part belle aux traditions persanes et à la très riche et trop méconnue culture culinaire iranienne.

Domaine des Blaquières, Châteaurenard

Numa Muller, Mercredi 26 juillet

Ce jeune chef a la Provence rivée au cœur et est tout entier tourné vers le monde. Autodidacte, il s’est notamment frotté aux cuisines de l’Oustau de Baumanière***, de la Chassagnette*, a passé du temps du Californie et aux Pays-Bas. Il a notamment ouvert Arles, à Amsterdam, où sa brillante cuisine bistrotière fit des merveilles. Cette année, ce chef intranquille et impatient lance Simone, un restaurant éphémère qui se posera de lieux en lieux, en France et à l’étranger.

Matthieu Matheron, Jeudi 27 juillet

Originaire de Corée du Sud et enfant de Sénas, Matthieu Matheron a décidé d’ouvrir son premier restaurant, la Maison M, dans la ville de son enfance. Avant cela, il est passé par quelques-unes des grandes maisons du Sud, les Bories* à Gordes, l’Oustau de Baumanière*** aux Baux-de-Provence. Il accompagnera aussi Richard Lepage dans son Grand Puech à Mimet. Ce chef créatif et malicieux enchante son territoire de sa belle cuisine au service de son terroir.

Marais Salants, Salin-de-Giraud

Pierre-Jean Carton, Lundi 31 juillet

Après un apprentissage à l’Oustau de Baumanière, Les Baux-de-Provence, Pierre-Jean Carton a ouvert Le Bec Fin il y a presque 15 ans, à Fos-sur-Mer. Il y pratique une cuisine simple et gourmande, volontiers canaille, avec des produits frais et de saison. Sa cuisine est à son image, généreuse et enthousiaste. Tout est fait maison, et, pour les gastronomes, c’est aussi l’occasion de redécouvrir la beauté du vieux village de Fos-sur-Mer, dont les vieilles pierres dominent le golfe. Le Gault et Millau l’a récemment distingué comme Jeune Talent.

La programmation des Dîners Insolites est susceptible d’évoluer, plus d’informations sur mpgastronomie.fr. Le prix des places est compris entre 85 € et 103 € en fonction du lieu du dîner.

Découvrez le dîner Préhistorique de MPGastronomie

Nicolas Lopez

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