Il est parfois compliqué de garder un équilibre de vie sain quand nous nous faisons passer après avoir aidé les autres. En effet, nous méprisons souvent l’importance de savoir dire non pour privilégier notre santé et notre bien-être. Mais est-il vraiment important de le faire ? Quand ? Comment ?
L’équilibre trouve refuge dans des choix et des décisions réfléchies. Une vie stable se traduit effectivement par notre propension à établir des limites afin de garder notre noyau interne sain et sauf. Pourquoi établir des limites ? Car tout est utile, mais tout n’est pas permis. Nous évoluons dans une société qui privilégie les plaisirs instantanés et la gratification immédiate au travers d’un slogan qui fait office de mantra pour beaucoup : YOLO. Cet acronyme anglo-saxon veut dire « You only live once », que nous pouvons traduire par « On ne vit qu’une fois ». Cette expression signifie qu’une personne va prendre une décision peu recommandable, mais qu’elle choisit intentionnellement de le faire bien que les conséquences puissent être négatives.
Est-il possible alors d’affirmer que les premières limites que nous devons fixer sont celles qui nous concernent ? Il semblerait.
Comprendre comment nous fonctionnons et savoir ce qui peut nous faire du bien ou pas est primordial. Ainsi, il sera plus aisé de connaître comment fixer des limites aux autres. En réalité, nous ne pouvons pas aider les autres, si nous ne nous sommes pas aidés avant, car nous ne pouvons pas donner ce que nous n’avons pas. Se faire passer avant semble alors être un choix judicieux et saisir qu’il nous est permis de savoir dire non devient clair dans nos esprits. La générosité et l’altruisme sont indispensables pour construire une vie, car cela nous permet de comprendre que nous pouvons faire la différence dans la vie de quelqu’un. Ces valeurs fortes se cultivent et mènent sur le chemin du succès.
Néanmoins, découvrir que nous avons le pouvoir de dire oui, ou de dire non, ne doit pas devenir une excuse pour affirmer notre liberté au détriment des autres.
La bienveillance, la bonté et la générosité mènent vers la route du succès
Les valeurs avec lesquelles nous évoluons donnent le ton. En effet, la manière dont nous vivrons nos vies sera le résultat de nos choix, ceux que nous aurons pris en fonction de nos valeurs. Nombreuses sont celles qui se développent au contact de la société dans laquelle nous évoluons. Par ailleurs, la culture du pays, ou familiale ainsi que l’entourage, sont aussi des éléments déterminants. La bienveillance prend la forme du pays ou de la culture qu’elle occupe, mais il est possible d’affirmer qu’elle a une définition universelle et que par conséquent, elle parle à tout le monde. Le dictionnaire le Robert qualifie la bienveillance d’une « disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui ».
En d’autres termes, plus nous activons l’amour de la gentillesse, plus nous permettons à notre esprit de se diriger vers la positivité.
Construire un état d’esprit positif provoque des résultats centrés sur l’abondance. En effet, quand nous sommes disposés à être gentils, bons et généreux, nous prouvons que le manque n’existe pas. En d’autres termes, si nous positionnons nos regards sur ce que nous pouvons faire pour les autres avec ce que nous avons, sans arrière-pensée, nous permettons à notre vie d’aller dans le bon sens. L’intention avec laquelle nous agissons est déterminante vis-à-vis des choses que nous attirerons par la suite. Par exemple, il est possible d’affirmer que la déception suit les cœurs qui agissent pour l’amour et non par amour. Créer nos actions en étant complètement désintéressé est le secret d’un altruisme sain et positif.
Finalement, nos choix sont des semences imprégnées d’intentions secrètes et les récoltes seront bonnes ou mauvaises en fonction de ceux-ci.
Apprendre à dire non, la première étape vers un équilibre personnel
Dire non fait partie de l’équilibre de la vie. Si ce mot existe, c’est qu’il a une utilité. Il est tout aussi important que le mot oui. Savoir dire non quand c’est nécessaire relève souvent de notre capacité à connaître qui nous sommes et à savoir où nous ne voulons pas aller. Comprendre que nous pouvons dire non permet d’activer le pouvoir présent en nous. Cela donne de la confiance et de l’assurance pour prendre des décisions concises, réfléchies et sages.
Mais comment sauter le pas pour y arriver ? Quels sont les déclencheurs qui permettent de l’énoncer sans culpabiliser ?
Plusieurs chemins conduisent vers cet apprentissage, et chacun est libre de trouver ce qui lui correspond le plus. Toutefois, nous pouvons affirmer qu’il s’agit premièrement de la découverte de soi. Comprendre notre mode de fonctionnement interne permet de jauger nos capacités. Le but est d’étudier les domaines qui concerne le comportement humain afin de combler d’éventuelles carences. Les différentes formes de spiritualité, les textes sacrés anciens, mais aussi la psychologie ou encore la philosophie, sont des outils très puissants pour se développer.
De nombreux manuscrits parlent du pouvoir qui est nous et que nous seuls pouvons façonner et multiplier par l’apprentissage, tout autant que les erreurs ou les échecs.
Dire non, c’est comprendre notre puissance. Proclamer les choses que nous ne voulons ou ne pouvons pas/plus faire, c’est s’autoriser à se faire passer en premier sans que cela puisse causer du tort. Bien entendu, ce nouveau pouvoir ne doit pas être une excuse pour négliger les autres. En effet, il est totalement possible de dire ce qui ne nous convient pas en y mettant les formes afin que la bienveillance puisse demeurer dans les cœurs de chaque partie.
La recherche de la vérité et de la sagesse ne doit pas devenir des excuses pour affirmer notre liberté en négligeant autrui.
Les personnes déjà averties sur le pouvoir qui est en eux peuvent s’en servir afin d’affirmer qu’elles sont libres, sans forcément prendre en considération qu’un autre être humain, avec des sensibilités, est en face d’elles. Avoir la liberté de savoir dire non et exprimer ce que nous pensons peut et devrait se faire dans l’amour afin de préserver la paix. L’ego peut très vite prendre la place quand nous commençons à comprendre qui nous sommes. Ce dernier se nourrit de gloire, du regard des autres et du positionnement social, professionnel ou financier, entre autres. Il se niche dans l’amour de soi, celui qui développe l’orgueil, celui qui croit être meilleur.
Il sait que les valeurs universelles font tourner le monde, car il en connaît les règles et fondements, mais ne les applique que lorsque les choses vont dans son sens.
Le vrai pouvoir se trouve chez la personne capable de contrôler son attitude, même sous pression, afin de choisir l’amour et la bonté.
Croire que nous pouvons dire tout haut ce que nous pensons quand les choses vont mal afin d’affirmer sa liberté et le meilleur moyen de blesser les autres. Attention, il est possible de le faire. En réalité, l’idée est de trouver la meilleure option possible afin que les deux parties puissent rester équilibrées. La recherche d’une vie stable pour soi, puis pour les autres devrait être une priorité. Ainsi, il ne sera pas facile de se perdre ou de perdre les autres.
Finalement, nous voyons qu’il est très important, voire vital, de se connaître. Savoir qui on est favorise une vie orientée vers l’abondance, car elle implique de meilleures décisions et des choix plus sensés et sages. Cela permettra également de décupler la confiance en soi, l’estime de soi ou encore savoir que nous sommes légitimes. Croire que c’est possible et étudier ces sphères sont les premiers chemins à emprunter afin de voir sa vie, et celles des autres, décoller.
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Nicolas Lopez.
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