Julie Vandal, photographe marseillaise engagée vers la transition écologique

Julie Vandal est photographe et chargée de communication digitale dans le secteur du tourisme, elle a également exposé ses photos au sein de l’hôtel Sofitel à Marseille, entre autres. Récemment, Julie a décidé de passer un cap en montant son statut en tant qu’autoentrepreuse. Par conséquent, elle pourra d’ici quelques semaines vivre pleinement de son activité. Son œil de photographe aiguisé, sa personnalité et son parcours professionnel ont attiré notre attention. Nous lui avons donc posé quelques questions afin qu’elles nous fournissent ses meilleurs conseils afin de vous inspirer, vous lecteurs.

Nombreuses sont les personnes qui hésitent à lancer leur activité et à croire qu’elles ont toutes les capacités nécessaires pour créer une entreprise digne de ce nom. Ichtus Magazine s’intéresse aux personnes qui ont le courage de se lancer. En effet, nous nous inspirons beaucoup de ces individus qui décident de faire la différence car ils peuvent inspirer les autres à faire la même chose. Beaucoup ont des doutes et des craintes concernant le monde de l’entrepreneuriat et nous souhaitons apporter la lumière sur ces questionnements afin de les aider. Partager le parcours de professionnels, leurs rêves, leurs inspirations, mais aussi les problèmes qu’ils rencontrent face à la construction de leur entreprise est aussi le moyen de véhiculer un message encourageant. 

En réalité, Julie gravite dans le monde de l’entrepreneuriat depuis 2013. En effet, elle a d’abord créé avec des amis en 2013 un blog pour finalement en être l’unique responsable depuis 2018. Un blog résolument solaire, qui répond au nom de Sunwhere, ou bonnes adresses marseillaises, roadtrip en Europe et professionnels privilégiant une production responsable et consciencieuse sont mis en lumière. Julie s’est spécialisée dans le domaine de la photographie agricole, un sujet qui l’affectionne particulièrement.

« Je n’ai jamais vraiment cherché à être entrepreneuse, car le côté administratif du monde de l’entreprise me faisait peur. »

C’est effectivement ce qui se dégage le plus parmi les interrogations des entrepreneurs qui essaient de se lancer, mais ne s’en croient pas capables. Bien que Julie ait jonglé entre son activité en tant que chargée de communication et son blog, elle a opté pour la réalisation ses objectifs en sautant le pas.

« Durant le confinement, nous avons appris à nous recentrer sur nous-même. C’est exactement ce qui m’a permis de développer ma confiance en moi. Je me suis dit que j’étais capable de bien plus et surtout que c’était le moment ».

Julie Vandal nous a éclairés sur les éléments essentiels qui lui ont permis de dépasser ses craintes. En effet, l’un des moyens qui lui ont permis de sortir de sa zone de confort est d’écouter des podcasts édifiants afin que les expériences des autres puissent lui donner les outils nécessaires au bon développement de sa personne d’une part, puis de son entreprise, d’autre part. En effet, être entrepreneur c’est aussi prendre conscience que nous devons être notre propre coach afin de nous pousser à accomplir des choses créatives. Il s’agit également de trouver un équilibre sain en nous accordant des moments de calme afin de se ressourcer.

Les podcasts conseillés par Julie pour votre croissance personnelle et professionnelle :
  • Les nouveaux aventuriers : « Ce podcast met en avant les héros de nos territoires. Ces femmes et ces hommes sont artisans, paysans, chefs d’entreprise ou encore restaurateurs et façonnent le monde de demain. »
  • The B Boost : “Comment développer son business ? Augmenter rapidement son chiffre d’affaires ? Trouver des clients sans prospecter ? “Le podcast J’peux pas j’ai business” aborde les meilleures stratégies business, expliquées pas-à-pas et vous livre le plan d’action étape par étape pour construire le business et la vie de vos rêves.”
  • Young, Wild & Freelance : « Marketing, mindset, positionnement, organisation, contenu, construction de son offre, relations clients, business et équilibre pro/perso, Thomas et ses invités couvrent tous les sujets essentiels pour faire de ta vie de free-lance une réussite. »

Julie nous a également confié comment elle a évolué au sein du monde de la photographie. Tout a commencé durant son enfance. En effet, son père est photographe et lui a transmis ce don qu’elle n’a jamais cessé de faire fructifier.

« J’ai eu mon premier reflex lorsque et j’ai eu 20 ans, en 2011. Cela m’a permis de continuer de développer cette passion, notamment grâce à la création de mon blog et l’apparition d’Instagram. En effet, cela m’a permis de façonner ma vitrine en ligne. »

C’est en autodidacte que Julie a expérimenté le monde de la photographie. Elle a fait développer son talent en jumelant passion et activité professionnelle. Son travail à propos des agriculteurs et producteurs qu’elle met en avant vient de son rapport à la consommation qu’elle veut toujours plus réfléchie et raisonnable. En effet, nous sommes de plus en plus nombreux à favoriser la transition écologique afin de mieux comprendre que nous sommes responsables de notre consommation. Une conscience collective se met en place.

Par ailleurs, Julie observe la ville de Marseille et la définit comme une ville « bouillonnante, contrastée, créative, joyeuse, solaire, ayant des défauts et c’est sans doute pour ça que nous l’aimons ou pas ».

Ses adresses favorites marseillaises :
  • Placette : parce que cette ambiance de petit village à deux pas du port me plaît énormément. Il y a une grande terrasse, pas de voitures à proximité, ce qui est très rare et la qualité des plats est incroyable. Les fondateurs sont passionnés et j’ai vraiment de continuer à les valoriser.
  • Quartier Libre : simple, créatif et basé sur de bons produits.
  • Le Bec du Coq : j’ai beaucoup de bons souvenirs là-bas, car c’est le dernier bar/restaurant où je suis allée avant que tout ne ferme à cause de la crise sanitaire. Les plats sont excellents, les vins aussi. Ils sont parmi les rares à être ouverts le dimanche soir.
  • Le cinéma Artplexe : Je trouve le lieu cool, accessible et avec une vue sur le toit-terrasse assez incroyable.
  • La Brûlerie Moka : Je connais Iris, la fondatrice, et j’ai vu le projet naître. Je suis très heureuse pour elle et je trouve que l’atmosphère du lieu est apaisante.
Les 5 personnes qui l’inspirent le plus
  • Mamie boude : un duo qui a commencé par un blog et qui aujourd’hui fait des reportages photos. Ils travaillent avec des chefs engagés et proposent un contenu vraiment excellent. La simplicité qui se dégage de leur travail m’inspire.
  • Charlotte Lapalus : je suis son travail poétique depuis des années.
  • Justine Hern : cofondatrice du magazine bobine. Elle est passionnée de bons produits, de paysans et du monde agricole. On a cette sensibilité commune à la belle lumière et aux belles personnalités.
  • Lili Barbery-Coulon : j’ai suivi ses méditations pendant les confinements. Elle m’a beaucoup apporté avec ses séances de méditations. Apaiser le mental est quelque chose qui m’intéresse et m’inspire énormément.
  • Laurent Garnier : j’ai vu un documentaire à son sujet et il est un peu un ovni du monde la techno. C’est un nounours/papa assez lumineux. Ce documentaire retrace l’histoire de la musique techno, mais aussi son goût pour le contact avec le public.

Julie apporte sa pierre à l’édifice. Elle est un catalyseur qui permet de sensibiliser les personnes qui la suivent à mieux consommer.

Retrouver Julie sur son blog et les réseaux sociaux

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