Comment mettre en place la règle des 6 P ?

Il est vrai de dire que le cheminement de notre vie nous pousse à faire des choix. En effet, il ne se passe pas un jour sans que nous prenions des décisions et que celles-ci façonnent notre environnement.

La règle des 6 P a été inventée par l’écrivaine Terri Savelle Foy. À l’origine, l’auteure et conférencière en a cité 5, mais nous avons décidé d’en rajouter une de plus : la prière. En effet, la règle des 6 P se décline en 6 étapes distinctives :

• proactif
• positif
• vivre au présent
• être patient
• persévérant 
• enfin, la prière. 

Cette ligne directrice de conduite permet de poser les fondations d’un style de vie orienté vers la liberté. Bien entendu, l’indépendance qui nous caractérise en tant qu’être humain nous permet de choisir si cela rentre ou non dans nos convictions personnelles. S’il est une chose à retenir, c’est que nous sommes libres de choisir les valeurs sur lesquelles nous fondons notre existence. 

La règle des 6 P permet donc de se développer, à notre rythme, avec douceur, car elle change nos vies. Il est possible de devenir plus positif et plus joyeux en choisissant d’inviter ces thèmes universels à l’intérieur de l’écosystème dans lequel nous évoluons. Les travailler et les développer intentionnellement permet donc de se créer un style de vie sain et lumineux.

Règle numéro un : la proactivité

La proactivité qualifie les personnes qui prennent leur vie en main sans permettre aux circonstances extérieures de les diriger. Elle comprend le fait de se responsabiliser face aux choix se présentant à nous. L’aptitude à l’anticipation est également ce qui caractérise les personnes proactives. En effet, avoir cette attitude nous aide à mieux nous adapter à un environnement, surtout s’il est nouveau, comme le travail par exemple.

Nous vivons dans un monde en constante évolution. Par conséquent, si nous n’avançons pas avec lui, nous pouvons vite nous laisser submerger. Les personnes hypersensibles peuvent vivre ce bouleversement avec beaucoup d’intensité. Décider de prendre les choses en main pour nous construire un environnement sain est primordial. Les circonstances extérieures ne peuvent en aucun cas avoir du pouvoir sur nous, à moins que nous le décidions.

Il est donc essentiel de savoir contrôler nos émotions pour être des agents actifs. Se focaliser sur ce qu’il est possible de faire maintenant construit en nous une attitude proactive, ou l’espoir et la positivité seraient maîtres. 

Règle numéro deux : la positivité 

Le Parisien donne une définition impactante de la positivité :

• qui est certain, réel et concret.
• qui apporte un plus, un avantage (ex. : un facteur positif).
• optimiste et préparé à agir (pour quelqu’un).
• qui est chargé d’électricité positive.

La positivité est donc une action concrète qui permet de regarder l’avenir avec espoir. Croire que toutes choses concourent à notre bien (Romain 8.28) est une attitude mentale positive à favoriser. La positivité est différente de la pensée positive. La première s’inscrit plutôt dans le cadre d’une attitude et d’un style de vie sain. L’autre dépend d’une construction volontaire de notre mental vers la positivité.

Néanmoins, les deux sont importantes pour activer la paix, la joie et l’espoir, des fruits essentiels pour une vie équilibrée. Il est naturellement impossible de penser négativement et d’avoir une vie positive. Notre article «Comment faire pour avoir de bonnes pensées?» en explique davantage sur ce point.

La positivité naît également au travers de ce que nous regardons et écoutons. En effet, ce que nous laissons entrer dans notre cerveau conditionne notre atmosphère et par conséquant notre vie.

Règle numéro trois : vivre au présent 

Notre passé ne nous définit pas. En effet, vivre au présent en accordant toute l’importance que doit avoir une journée nous aide à construire une attitude de gratitude. La reconnaissance est effectivement un sujet important à ne pas négliger. Cela favorise la joie, renforce la positivité et nous permet de vivre en conscience.

Apprécier les moments que nous vivons au quotidien sans essayer d’analyser la situation nous fait vivre dans le « ici et maintenant ». Ne pas juger nos propres émotions, nos pensées et nos comportements physiques, ainsi que ceux des autres allègent la pression. Quand nous sommes en pleine conscience de nous-mêmes et d’une situation, le stress diminue, la concentration et la créativité sont accrues. 

Vivre dans le présent par la pleine conscience peut s’inscrire dans notre quotidien au travers de moments calmes. La méditation, la prière (le 6e P) et le silence sont d’excellents moyens de l’activer. Cette méthode [complètement laïque] s’inspire du bouddhisme et permet de connecter le corps et l’esprit pour créer une atmosphère de calme et de sérénité. Le «Guide headspace de la méditation» sur Netlfix est une excellente application pour s’exercer à la pratique de la pleine conscience.

Règle numéro quatre, la patience 

La patience est sans doute l’une des choses les plus difficiles à apprendre étant donné que nous vivons dans un monde où tout est rapide.

Le Larousse donne quelques précisions très intéressantes sur la patience, sœur de la sagesse :

• Aptitude à ne pas s’énerver des difficultés, à supporter les défaillances, les erreurs, etc.
• Qualité de quelqu’un qui sait attendre avec calme. 
• Persévérance, constance à faire quelque chose, à poursuivre un dessein. 

Il est donc question d’attitude. En effet, la patience est un choix que nous sommes en mesure de faire, peu importe les situations qui se présentent à nous. Les circonstances et nos émotions n’ont aucun pouvoir sur nous à partir du moment où nous décidons de demeurer intentionnellement dans la patience. Par conséquent, la paix découle de ce genre d’attitude.

En réalité, patienter ce n’est pas attendre. Patienter c’est également croire que le meilleur est à venir. Dans un monde où la vitesse est synonyme d’excellence, la patience vient nous rappeler que tout ne dépend pas que de nous. Par ailleurs, cela nous remémore que si certaines choses n’arrivent pas aussi vite que nous voudrions, c’est que nous ne sommes pas prêts à recevoir ce que nous désirons, ou qu’il n’est as encore temps pour nous de les recevoir.

Dans la Bible, il est mentionné que Dieu n’est jamais en retard dans l’accomplissement de ses promesses. 

Règle numéro cinq, la persévérance

La persévérance est essentielle quand nous tentons de réaliser nos rêves et d’atteindre nos objectifs. Elle est la sœur de la proactivité et permet d’engendrer la ténacité, la constance et l’acharnement. En réalité, la persévérance est une qualité qui s’acquiert avec le temps et beaucoup de discipline. C’est pourquoi il est essentiel d’avoir une routine et des habitudes saines pour créer un environnement stable et équilibré. En effet, sans équilibre, nous vivons aux grés des circonstances et de nos émotions fluctuantes. Or nous pouvons vivre en choisissant de cultiver une attitude d’espoir.

En fait, la persévérance est quelque chose qui se poursuit. Elle demande à la personne qui a envie d’aller plus loin de décider de continuer même si tout montre qu’elle devrait arrêter. La persévérance est cette flamme à l’intérieur de nous qu’il est essentiel d’alimenter avec des activités qui correspondent à la vie que nous voulons mener. En effet, il semble difficile de continuer le voyage que nous propose la vie quand nous n’aimons pas notre travail, que nos amis ne reflètent pas les valeurs que nous chérissons ou encore que notre santé physique, spirituelle et émotionnelle n’est pas pleine de vitalité. 

Se construire une vie saine est primordial. La persévérance implique une responsabilité que nous seuls sommes capables d’assumer. 

Dieu, la famille et les amis ne sont pas responsables de la qualité de notre bonheur. Il est également certain de dire qu’en tant qu’être humain nous nous trouvons mille et une excuses pour éviter de nous responsabiliser vis-à-vis d’une situation en particulier.

La persévérance s’acquiert en étant honnête avec soi-même et avec l’environnement dans lequel nous grandissons. Une fois ces éléments mis à la lumière du jour, il est plus facile de choisir ce que nous devons mettre en place pour avancer. Par conséquent, se construire la vie que nous désirons semble à notre portée. 

Règle numéro six, la prière

Ichtus Magazine valorise les valeurs enseignées dans la Bible. De ce fait nous nous en tiendrons au style de prière expliqué dans ce livre. En ce qui concerne les personnes non croyantes, vous pouvez tout simplement remplacer le mot prière par méditation et méditer.

La prière et l’une des activités liées à la spiritualité la plus fondamentale. Elle permet de communiquer avec Dieu et de lui faire savoir nos requêtes. Il n’y a pas une bonne ou une mauvaise manière de prier. En réalité, la prière est une conversation sincère et honnête que nous avons Dieu. D’ailleurs, c’est bien ce qu’il attend de nous, c’est-à-dire que nous nous adressions à lui avec l’authenticité qui caractérise notre personnalité.

Dieu veut que nous lui parlions en premier pour tous les sujets qui nous importent. Il aime déjà la personne que nous sommes (pas seulement celle que nous souhaitons devenir). La prière permet à notre âme, notre corps et notre esprit d’être orienté vers les principes et les valeurs du royaume de Dieu. Quand elle est faite avec sincérité de cœur, la prière et entendue et parfois exaucée.

Si vous ne savez pas comment prier, le livre des psaumes est un excellent moyen de le faire. Les psaumes permettent d’exprimer nos sentiments, surtout ceux que nous voudrions cacher. 

S’inspirer de ces textes est sans doute l’une des meilleures solutions pour apprendre à communiquer avec Dieu. Intégrer la prière et la méditation dans notre routine nous positionne vers un avenir rempli d’espoir, de reconnaissance et de foi. En effet, croire qu’il est possible de vivre une vie qui importe en appliquant ces règles est accessible à quiconque à la foi, croyants ou pas. 

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Nicolas Lopez